Et moi pendant c'temps-là...
... je faisais un réseeeeeeeeteuh ! (du verbe francisé "réseter", remettre sa vie à zéro)
Et oui, cela faisait très (TRES) très longtemps que je n'avais pas mis mon blog à jour. Et j'ai de bonnes excuses, vous allez voir...
Vous vous rappelez la dernière fois ? Oui, j'étais en quête d'un nouvel avenir professionnel. Mon voeux s'est réalisé avec une rapidité époustoufflante. Dès début janvier, j'ai enchainé les entretiens durant tout le mois dans tout le nord de la France, sans oublier la région parisienne. Et début janvier, je signais mon nouveau contrat et ma démission : quel bonheur ! Quelle libération ! Ma nouvelle vie est programmée pour avril.
Seulement voilà, ce bonheur, je l'ai vécue seule, car début janvier, mon belge, malade du pays, retourna chez lui et moi, malade tout court, je décidais de ne pas le suivre, ni maintenant ni jamais. Nous sommes encore en excellents termes, mais "nous" n'existe plus, après trois ans d'omniprésence.
Vous comprendrez donc aisément qu'entre ma course au travail et mon activité forcenée pour oublier ma nouvelle solutide, j'ai difficilement trouvé le temps et le recul pour vous adresser ces lignes jusqu'ici.
Ne me plaignez pas, le célibat me va bien au teint ! Une fois passé les premières craintes, j'ai découvert avec émerveillement que je n'étais pas vraiment seule... Et c'est alors que je m'apprête à quitter la région parisienne que j'y découvre toute cette richesse et toutes ces amitiés. Quel beau cadeau, ne trouvez-vous pas ?
Me voilà donc aujourd'hui, entre cartons et nostalgie, en train de trainer mes souvenirs et mon avenir, dans l'espoir qu'il brille encore un peu plus qu'avant. C'est la seconde fois que je remets ma vie à zéro, en l'espace de cinq ans, mais cette fois, tout est différent : je vais vers quelque chose de meilleur, sans regrets, avec certes beaucoup de nostalgie et quelques peines au coeur, mais avec une foi solide dans mes choix. Et parfois, le soir, quand l'envie me vient de douter, je repense à cette joie irrepressible lorsque j'ai compris que j'étais enfin libre de partir, que j'avais le pouvoir de recréer ma vie à mon image, enfin. Enfin !
Et vous ? Avez-vous déjà "reseté" votre vie ?
Amis du soir, bonsoir !